lors que la Première Guerre mondiale n'est pas encore terminée, le 12 août 1918, Raymond Poincaré, président de la République entérine la décision de rebaptiser cette commune du Pays d'Orthe, qui s'appellera désormais Saint Lon Les Mines. Après s'être nommée Saint Léon d'Orthe, Saint Lon d'Orthe puis Monlon pendant quelques années qui suivent la Révolution, la requête du maire Bellegarde est ainsi satisfaite et le nom changé. Bellegarde, notre premier magistrat de l'époque, très fier d'associer au nom de sa commune l'industrie nouvelle qui fait alors sa notoriété, a réuni son Conseil municipal le 17 février précédent  pour lui exposer "qu'en raison des erreurs fréquentes et souvent préjudiciables dans les adresses des correspondances concernant la commune de St Lon, canton de Peyrehorade, Léon, canton de Castets des Landes et St Léon, quartier de Bayonne, il lui paraît désirable de changer le nom de la commune de St Lon et de l'appeler, vu l'importance que prend la mine de lignite exploitée sur le territoire de la commune, Saint Lon Les Mines."

St-Lon les Mines
Habitants : 1125 St-Lonnaises et St-Lonnais
Territoire : 2118 hectares

D'autres informations pratiques sur la vie de
la commune de St Lon sur le site communal
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En bordure de la route départementale de Dax à Bayonne via Port de Lanne, l'église a été érigée à la fin du XIIe siècle sur une hauteur dominant le bourg.

La tour carrée et crénelée qui culmine à une trentaine de mètres, appuie encore cette impression de  pré-éminence. Si l'abside est datée à peu près de l'origine de l'église, la nef principale conserve, quant à elle, des traces plus récentes, vraisemblablement du XIVe siècle.

Un bénitier monolithe de marbre rouge orne l'entrée.

Le chœur est paré d'une mosaïque (voir ci-dessous) d'inspiration gallo-romaine

En 1869, l'architecte Bousquet fait un devis concernant les parties hautes du clocher, couvert alors d'un toit à deux versants de tuiles creuses. Il s'agit d'un établissement de murailles sur les côtés sud et Nord, fermé par de simples planches à l'étage supérieur.

Un autre projet à toit d'ardoise ne sera pas exécuté non plus et, en 1883 des fonds sont obtenus pour la construction des murs nord et sud de l'étage, percer six baies sur les faces ouest et Est et réduire la hauteur de la tourelle de l'escalier.

Le toit sera refait plus tard pour adopter sa forme actuelle, d'une façon totalement différente.

Situé dans le porche et datant certainement du XVIIIe siècle,

ce bénitier monolithe de marbre

rouge possède

une cuve de plan ovale.

Le nœud du pied et la cuve sont ornés de godrons.

Alors qu'elle n'est pas mentionnée dans l'accord de 1343

entre le vicomte d'Orthe et

les habitants de la vicomté,

l'existence de la Caverie de Mombet

est portée dans le texte de l'accord

qui est ajouté au XVIIe siècle.

On retrouve ainsi, en regard de

la Caverie de Six, l'annotation :

"Sis et Mombet, deux caveries".

Au XVIIIe siècle,

les Lalanne étaient seigneurs

de Six et de Mombet.

En 1763, la carte de Cassini la désigne

par le signe indiquant

"pavillon ou fief".

Un seigneur de Six fit hommage au roi d'Angleterre en 1273. La Caverie est mentionnée dans l'accord de 1343 entre le vicomte d'Orthe et les habitants de la vicomté, sous la forme "Sieis".

Elle appartenait encore à la famille de Six au début du XVIIIe siècle. Puis, elle passa à la famille de Lalanne qui possédait aussi la caverie de Mombet.

C'est une maison de type rural traditionnel, mais importante et soignée, qui porte sur sa façade la date de 1771.

La Carte de Cassini désigne cette maison comme "pavillon ou fief".

Jean Rémy Eugène DEMOULINS DE RIOLS est né à Mimbaste le 15 novembre 1833.
Jean Demoulins de Riols fit ses études de médecine, puis se consacra à l'industrie des produits pharmaceutiques. Maire de Saint-Lon, il fut conseiller général du canton de Peyrehorade de 1883 à 1898, vice-président du conseil général des landes. Agronome distingué, officier du mérite agricole, il fut secrétaire général de la Société landaise d'encouragement à l'agriculture et créa de nombreux syndicats agricoles. En vue de l'extension et de l'amélioration de l'agriculture, il publia de nombreux articles et brochures et fit de nombreuses conférences, Il fut élu sénateur des Landes le 20 mars 1892 en remplacement de M. de Cès-Caupenne, décédé, et obtint au second tour de scrutin plus du double des voix qui se portèrent à M. de Gavardie, ancien sénateur de la droite.
Sénateur de 1892 à 1897, il appartenait au groupe de la gauche républicaine. Il prit part à la discussion du budget et intervint plus particulièrement sur les crédits du Ministère de la Guerre. En 1893, il fut nommé président de la deuxième Commission des pétitions, et en 1894 il participa à l'élaboration du projet de loi relevant le droit de douane sur le blé.

En tant que premier magistrat de la commune de Saint Lon, il aura continué et mené à terme la construction de l'école et poursuivi la restauration partielle de l'église.
Jean Rémy Demoulins de Riols se retira de la vie politique en 1898 et mourut à Paris le 14 décembre 1908, à l'âge de 75 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Retrouvez l'histoire des Poilus
de St Lon les Mines et des autres communes
du Pays d'Orthe dans ce numéro Hors série
de notre revue Orthenses qui a été publié
en novembre 2008 grâce aux apports
de documents, photos, témoignages,
carnets et décorations par les familles
de ces soldats.

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