'ancienne église abbatiale de Sorde a perdu son statut avec la disparition des moines de ce site, à la fin du XVIIIe siècle. Elle a alors été reclassée comme église paroissiale. Si certains détails de cette ancienne destination, comme de son histoire antérieure, sont aujourd'hui largement connus, il n'est pas inutile de toujours garder les yeux ouverts pour ne rien perdre de détails plus discrets et peut-être moins anciens mais qui conservent leur part d'intérêt car ils contribuent chacun à leur manière, à composer la grande Histoire de l'édifice.
Absidiole Sud : Vierge en Majesté et Présentation de Jésus au Temple.
Les chapiteaux, vestiges romans
Des vestiges romans de la fin du XIe et début XIe (entre 1090 et 1110), vestiges qui ont fait l’objet de restauration postérieure (au XIXe siècle)
Les chapiteaux romans aux angles du chevet et du transept (milieu du XIIe siècle) voir aigle (t. nord- N°21), diable (ch. nord- N°29), ange (t. sud)- N°19, lion (ch. sud- N°20) De la nef gothique du XIVe siècle remaniée au XVIIe, puis au XIXe siècle, on retrouve des traces : St-Jacques (chapiteau gothique) fond de nef Autre (non identifié) IHS
L’arcature romane du chevet, restaurée au XIXe siècle Les apports du XIXe siècle grâce à la générosité des fidèles de l’église dont on retrouve les monogrammes gravés
Absidiole Nord :
Arrestation de Jésus (N°30)
Daniel dans la fosse aux lions (N°22)
Un discret culot de voûte
(sud-ouest de la nef)
Il s’agit d’une console servant à asseoir dans le mur la retombée d’un faisceau d’ogives. Elle paraît en place, le style de la sculpture et de la couronne royale, la
morphologie du visage (apparemment féminin) indiquant une œuvre du XIIIe siècle (voire du début du XIVe siècle).
On peut avancer une première hypothèse, un voûtement gothique de cette partie de l’abbatiale et la figuration d’un souverain Plantagenêt qui aurait
offert de quoi élever les voûtes.
L’histoire de la Gascogne méridionale nous permet une seconde hypothèse. Durant les années 1287-1289, le roi-duc Édouard Premier, son épouse, Aliénor de
Castille et leur cour, séjournèrent au camp de Bonnegarde, et à Sordes du samedi 23 au mardi 26 août 1287, avant de prendre la route pour Oloron.
Ils y furent accueillis par l’abbé Raimond-Arnaud de Caupenne qui reçut un palefroi. Les souverains offrirent encore deux précieuses nappes d’autel
au cours de la messe dominicale et le lundi, ils se recueillirent dans l’église sur la tombe de la comtesse d’Hereford.
Ci-dessus, restes d'un chapiteau en façade.
Ci-contre, en 1941, un soldat
Allemand de l'armée d'occupation
photographie la mosaïque.
Le Cryptoportique
Ci-dessus, au débouché sur le cryptoportique,
pavés incertains et glissants - Photo ©Delphine CINGAL
Ci-dessous, diaporama du cryptoportique
Photos ©Marie Hélène CINGAL - 2010
Acc. musical : "Accentus", Adagio op.11 - Transcription : L. Equilbey
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