entionné très tôt (milieu du XIe siècle) dans le Cartulaire de Sordes, Orist a certainement connu très tôt un peuplement organisé précoce (on signale des vestiges antiques sur le site du Tuc du Télégraphe). Desservi par un port (Carrère) sur l’Adour, on peut envisager l’installation ancienne de populations sur ce territoire.
Répartis sur un territoire de 1476 hectares, les 546 Oristoises et Oristois sont implantés sur les vallonnements qui surplombent les barthes de l'Adour.
Ci-dessus, un plan du bourg d'Orist selon le cadastre de 1936.
Ci-dessous, le même bourg au début du XXIe siècle
Plus haut, sur une colline qui tombe de façon abrupte vers les barthes, l’église, dédiée à St-Pierre, pourrait être une église de première génération (pré-médiévale ou Haut Moyen-Âge), construite par les Bénédictins de Sorde qui avaient établi un couvent en règle à Orist vers l'an Mil.
L'église Saint Pierre
Elle a cependant connu de nombreux aménagements mais une partie romane est toujours visible. De l'époque romane, il reste surtout l'abside qui porte à l'extérieur une corniche ornée d'un rang de billettes soutenu par dix-sept modillons scupltés. Les nefs latérales datent vraisemblablement du XVIe siècle et le clocher fut érigé en 1885 à partir des plans de Sanguinet, architecte dacquois, aux frais de l'Abbé Desquerre. Le cimetière continue encore aujourd'hui à entourer le bâtiment de l'église et constitue un point de vue remarquable vers le sud.
La Mairie d'Orist
La Caverie de Villemayan
Une caverie sur motte, Villemayan, connue dès le XIIe siècle, en bordure des barthes. Deux autres caveries sont citées : Oriste au XIIe siècle (mais dont on ignore tout) et Puyo au XIVe siècle, sur motte et dont l’emplacement est toujours connu.
La Motte de Villemayan ( ci-dessous ) est située sur un terrain plat à l'ouest de l'ancienne caverie du même nom ( photo en dessous, vers 1970 ). Il s'agit d'un tertre de terre aujourd'hui boisé de plan sensiblement circulaire dont le côté Ouest a été creusé.
La Caverie elle-même, est mentionnée dans l'accord passé entre le vicomte d'Orthe et les habitants de la vicomté. La partie ancienne de la construction remonte vraisemblablement à cette époque.
L'ancien logis du cavier, transformé en exploitation agricole s'élève au-dessus des appentis qui l'entourent au Nord et à l'Ouest. De plan rectangulaire, il conserve un étage à pièce unique. Quelques vestiges de l'aménagement intérieur de cet étage subsistent dont une fenêtre partiellement obturée et le fragment d'un jambage de cheminée ( photo ci-dessus ).
Au XVIe siècle, la caverie de Villemayan appartint à Jean de Poy, puis passa au XVIIe siècle dans les mains de Jean de Gardey. Enfin, au XVIIIe siècle elle devint propriété de la famille de Lertère.
La Caverie de Villemayan est mentionnée comme "pavillon ou fief" sur la carte de Cassini.
La Caverie de Puyo
La Caverie de Puyo est située à proximité de la motte féodale du même nom qui fut détruite un peu avant 1869.
L'existence de la caverie est mentionnée aussi dans l'accord de 1343 passé entre le vicomte d'Orthe et les habitants de la vicomté. À cette époque, elle est propriété du seigneur de Lacour. En 1744, elle devient propriété d'Adrien de Lertère.
La carte de Cassini ne la porte que comme simple maison. L'ensemble des bâtiments dont une partie est supposée appartenir à la construction d'origine, a été largement remanié et les vestiges anciens ne permettent pas de remonter avec certitude au-delà du XVIIe siècle.
Le Pont Saint Jean
Orist communique avec sa voisine Saubusse par un pont de pierre (pont Saint-Jean) depuis 1882 grâce aux dons d’une riche habitante de Saubusse :
Louise Eugénie Desjobert, née Delachaux, en 1800. Pour honorer ce geste qui représentait une somme très importante pour l'époque, chaque pile porte gravées, les
lettres E et D dans une couronne de lauriers.
Panorama du Tuc du Télégraphe
La haute position géographique d’Orist va servir à l’implantation d’une tour Chappe sur le tracé Bordeaux – Bayonne du réseau télégraphique qui part de Paris et aboutira plus tard à Béhobie. Ce réseau, décidé en septembre 1822 sera opérationnel début avril 1823. Il doit prévenir de tout mouvement de guerre depuis l’Espagne. Le système Chappe sera remplacé en 1853 par des liaisons électriques. Quelques vestiges témoignent encore de cette période.
La batteuse sur la place & la place
L'École
Sur la Place du Village…
Le Monument aux Morts
Retrouvez l'histoire des Poilus
d'Orist et des autres communes
du Pays d'Orthe dans ce numéro Hors série
de notre revue Orthenses qui a été publié
en novembre 2008 grâce aux apports
de documents, photos, témoignages,
carnets et décorations par les familles
de ces soldats.
En cliquant sur l'image, vous accédez à la page
où vous pourrez commander cet ouvrage… et d'autres.
Accueil - Le Pays d’Orthe - L’eau en Pays d’Orthe - Les Chemins de St Jacques
Toponymie du Pays d’Orthe - Le Centre Culturel - Les Activités
ORTHENSES - Savoirs-faire - Bibliographie - Moments forts
Figures du Pays d'Orthe - Artistes du Pays d'Orthe - Images d'antan
BOUTIQUE - Épousailles - Lexique orthense -
Albums d'Images
Agenda - Le BLOG Actualités - Forum - Contact - Les Liens
