vant de prendre cette aura honteuse dont l’affuble le XXe siècle, la chasse est indissociablement liée à celle de l’homme. Elle est même, avec la cueillette, la première façon de pourvoir aux besoins alimentaires de nos aïeux. Au fil du temps, elle a même forcé l’homme à inventer mille ruses, mille pièges.
Elle est confisquée peu à peu au seul profit des puissants qui finissent par en faire un privilège viril, mis presque au même plan que la guerre, et oblige les petites gens à développer des trésors de roublardise ( et de courage, car l’aventure n’est pas sans risque ) pour améliorer un piètre ordinaire avec les fruits du braconnage.
Gaston Fébus (1343-1391) le voisin béarnais, grand amateur de gibier, nous le confirme dans son “Livre de la Chasse”.
Les seigneurs d’Orthe qui règnent au sein d’une contrée particulièrement giboyeuse, ne dérogent nullement à cette
règle. Nombre de témoignages s’accordent à justifier cette affirmation.
Ainsi, nous apprenons qu’au Moyen-Âge, l’esplanade du château d’Aspremont est “une vaste aire [où] il y a […]
le chenil, la volière, la fauconnerie et le parc avec une ménagerie de bêtes féroces comme une panthère, un lion d’Affrique*, une tigresse. On y voit aussi un enclos pour les cerfs et autres
grands gibiers domestiqués.”
En 1191, Loup Garsie donne la charge de [grand] Veneur à Pierre Arnaud d’Orthe, seigneur de St Cricq. Arnaud, de Peyrehorade est dit “maistre des forest”.
En 1500, Pierre d’Aspremont veut exiger “que les fousses des loups feussent entretenues et que les habitans d’une paroisse seroient tenus de les suivre jusques à la fosse.”
Mais les habitants lui rétorquent : “ce n’est que une moquerie de vouloir faire courir tous les habitans dudit viscompté après
ung loup, car l’intention et fin pour laquelle a esté par luy imposée, a esté aux fins de recouvrer ladite loy sur le pouvre peuple et pour les faire rançonner.”
En 1520, François Premier créé un corps d’Officiers chargés de la chasse aux loups : la Louveterie. Ces officiers étaient déjà équipés de meutes, pièges… et expérience en la matière. Hélas, leur comportement de parasites sur les populations les rendit très impopulaires et, en 1789, ce monopole fut aboli.
Cet engouement pour la chasse transparaît encore dans ce qu’il reste de la décoration du Salon de Diane ( Chasseresse, bien sûr ! ) au château de plaine des vicomtes d’Orthe.
Dans ces vestiges du décor disparus qui ont été exécutés entre 1775 et 1780, les motifs des trumeaux sont “très chasse” et portent le monogramme “AM” pour Aspremont et Montréal.
L’inventaire établi en 1780 nous apprend que l’ensemble était bien plus important : “Lesdictes boiseries avec deux cheminées prises dans les lambris, sont richement ornées et délicatement peintes et agrémentées en vint* cadres ou trumaux de scènes de la chasse, retour de la chasse et le goutté* des chasseurs.”
Gare au loup !
Le XIXe siècle fit une guerre impitoyable aux loups dont le nombre diminua très fortement. Le registre municipal de Peyrehorade, en date du 29 mars 1812, nous indique l’importance de la menace. L’hiver est particulièrement froid et les communes situées en lisière du Bois d’Orthe sont les plus exposées : “les loups se sont répandus dans le pays. Ils désolent notre commune ainsi que Cauneille, Cagnotte, Pouillon, Bélus, St Lon. Ils sont aux quatre portes de la ville, qui ne se séparent pas. Et aussi un autre moyen avec un grand. Ces deux-là vont toujours ensemble […] Dans la forêt d’Orthe, six loups dont un grand et trois louveteaux s’y cachent. Il faut les tuer avant que les arbustes qui les protègent n’aient mis toutes leurs feuilles. Nous n’osons plus envoyer nos enfants garder le bétail dont ils font grands festins."
En 1819, les instructions pour la battue aux loups en pays d'Orthe
Azulejos de la perdrix
Vers 1640, le marquis de Fronteira, D. João de Mascarenhas, se fait construire un palais à Benfica dans la banlieue de Lisbonne au Portugal. Parmi les décors d’azuleros qui ornent le jardin du palais, on trouve des scènes de chasse tout à fait semblables à celles que l’on connaît chez nous. Mais il est vrai que les échanges fréquents avec la Péninsule Ibérique permettaient le rapprochement des savoirs-faire. Les nombreuses pièces de monnaie portugaises retrouvées dans l'ancien cimetière de Pardies, à Peyrehorade, témoignent de cette proximité.
Une première scène, nous montre la chasse aux appelants (en cage) pour piéger le gibier dans des cages disposées dans les arbres. Cette pratique ancestrale qui consiste à prendre vivants des oiseaux dont une part va servir à leurrer les congénères, est répandue en de nombreuses variantes sur l'ensemble des pays du sud européen et plus généralement du pourtour méditérranéen.
Plus étonnante, une seconde scène de "chasse à la vache" (ci-dessous), équivalent de notre chasse à la jument dans les barthes. Mais ici, la chasse à la perdrix se pratique sur la terre ferme, dans les pâturages et la vache était certainement plus apte que la jument sur ce type de terrain. Si à partir du XVIIIe siècle, la chasse au fusil se répand, au XVIIe siècle, on chasse de manière traditionnelle, ici à l’arbalète et au filet.
Crédit photos et informations dus à M. Philippe CAMIN
Les palombes ! Mots prestigieux, puissamment évocateurs d’un des meilleurs plaisirs d’automne dans cette contrée comprenant le Gers, le Lot-et-Garonne et les
Landes.
Rien ne retient à la maison le “paloumayre” lorsque “la palombe donne”…
Nous avons choisi un texte paru dans “L’Illustration” de 1847, signé Alphonse Castaing, pour illustrer ce volet de la chasse traditionnelle à la palombe et autres oiseaux.
[…] Il lui reste [au chasseur] encore ces oiseaux que l’instinct voyageur et le changement de température poussent à deux époques différentes, d’abord du midi au
nord, puis du nord au midi. C’est contre eux principalement que se pratique la chasse aux filets qu’on emploie sous deux systèmes différents.
Le premier est destiné à prendre les oiseaux au repos : deux filets placés des deux côtés d’un sol préparé à cet effet, ramassés et masqués autant que possible, sont
ramenés sur le sol qu’ils recouvrent par un mouvement de bascule que leur impriment les cordes dont l’extrémité vient aboutir à la main du chasseur. L’action de détendre le filet se dit
“tirasser".
Les filets verticaux du second système, sont destinés à prendre les oiseaux à la volée. Ce sont des barrières agressives. Il y en a deux espèces : la
pantière et l’iragnon.
La chasse aux filets est très répandue dans le midi de la France, entre la Garonne et les Pyrénées surtout. Elle a généralement lieu
en automne, lorsque les nouvelles couvées se rendent du nord au midi. Quelques-uns en font une spéculation assez lucrative ; tous y cherchent le plaisir et s’y livrent avec une ardeur qui
dégénère souvent en passion et fait abandonner à des hommes, quelquefois sérieux du reste, leurs familles, leurs affaires, leurs habitudes et jusqu’aux besoins si impérieux de la nourriture et de
sommeil.
Pour réussir, cette chasse exige trois conditions principales : un bon poste, de bons appeaux et un habile chasseur.
Il faut un bon poste, parce que les oiseaux ne passant et ne s’arrêtant qu’en certains lieux que l’usage fait connaître, il serait
inutile de les attendre ailleurs.
Il faut de bons appeaux
On appelle sous ce nom les oiseaux captifs dont la présence, les manœuvres ou le chant déterminent les oiseaux voyageurs à
s’arrêter. Les plus imprtants sont fixés à une bascule que le chasseur fait jouer en la tirant par une ficelle. La secousse que les appeaux éprouvent leur fait perdre l’équilibre et, pour le
retrouver, ils sont obligés de déployer leurs ailes et de voler aussi haut que leur permet le lien qui les retient. C’est le plus puissant des moyens que puisse employer le chasseur. La bascule
se compose d’une planche ou d’une simple baguette à laquelle l’appeau est attaché par un corset. Ce vêtement dont le but n’est pas de redresser la taille de ces pauvres bêtes, consiste en deux
morceaux de ficelle réunis au milieu par un nœud de façon à former une croix.
Ce nœud se pose sur le dos à la naissance du cou; deux des bouts passent sous les ailes par derrière, les deux autres viennent les rejoindre en passant par devant, et un gros nœud les réunit tous quatre sous le ventre, de telle manière que l’appeau se trouve enchaîné sans perdre la faculté de mouvoir ses ailes et ses jambes. Il y a toujours sur le sol deux appeaux à bascule.
Dans la chasse à la palombe on en place aussi dans les arbres voisins. On met encore sur le sol d’autres appeaux fixés à la
terre et qui n’ont aucune manœuvre à exécuter, mais seulement à paraître et chanter. […] Pour les petites espèces, on a des cages contenant quarante ou soixante appeaux dont le rôle est de
chanter et d’arrêter par ce moyen les oiseaux voyageurs, en même temps que d’avertir le chasseur de leur approche.
Enfin, dans la chasse aux palombes, on emploie des poulets, appeaux tout à fait libres, à part le mouvement des ailes retenues par un lien invisible. […]
Un habile chasseur
Il faut enfin un habile chasseur. Les moyens étant basés sur les habitudes et les instincts de chaque espèce ont nécessité de
curieuses études de mœurs. Un bon chasseur doit en posséder la connaissance parfaite, et pouvoir, sans le secours du sifflet, imiter le chant de l’oiseau au point que celui-ci n’éprouve aucune
défiance. À la simple inspection de l’atmosphère il sait dès le matin si le passage sera considérable, quelles serons les espèces, à quelle hauteur s’élèvera leur vol, enfin, à peu de choses
près, quel sera le résultat de ses efforts. Dans certaines chasses, un chasseur maladroit n’obtiendrait aucun résultat.
Les espèces voyageuses
La palombe est l’objet d’une chasse fort importante dans les gorges des Pyrénées. Entre ces hautes montagnes, à l’entrée de la
gorge, s’étend un énorme filet vertical du genre de ceux connus sous le nom de pantières. Il suffit pour le faire retomber, de lâcher certaines cordes qui le retiennent
en passant dur des poulies. Les chasseurs montés sur des trépieds en bois tellement élevés qu’ils dominent les arbres, sont rangés sur la ligne que doivent suivre les
palombes. Lorsque le vol passe à sa portée, le premier chasseur lance à plusieurs reprises un engin représentant un épervier aux ailles déployées, qu’il retire à lui au moyen de la corde qui le
retient pour le lancer à nouveau.
Chacun des chasseurs suivants en fait autant, à mesure que le vol avance, et pousse de grands cris qui retentissent jusque dans la ville [Campan - NDLR]. Effrayées
par la vue de ces ennemis et par les cris qu’elles entendent, les palombes abaissent continuellement leur vol, et finissent par se précipiter au fond du défilé. Là les attend la pantière qui, au
moment donné, glisse sur les poulies et les recouvre de son ampleur.
Cette chasse est très productive ; aussi, est-ce la spéculation, et non un but d’agrément qui la fait entreprendre.
Il n’en est point de celle qui se fait dans la plaine, dans les Landes particulièrement. Cette dernière réunit souvent l’utilité au plaisir.
Les palombes en plaine
Là, le système est tout à fait différent. On choisit un poste élevé, un plateau dominant les alentours et couvert de bois touffus, de chênes surtout. Les palombes sont très friandes de glands, dont elles avalent des quantités prodigieuses. Une clairière pratiquée dans la direction du nord d’où elles viennent, les attirent vers ce poste choisi et permet de les apercevoir à l’avance. Une cabane, ordinairement très vaste et recouverte de feuillages, sert d’abri au chasseur. À celle des extrémités de la cabane qui regarde l’orient s’étend un sol, sur lequel sont fixés de lourds filets masqués par une guirlande de branches de pin. Sur ce sol, et au faîte des arbres les plus élevés, sont placés des appeaux à bascule, que le chasseur fait jouer au moyen de ficelles.
[…] Dès qu’un vol apparaît, le chasseur s’efforce, par le jeu des appeaux placés sur les arbres, de lui faire faire une station à
côté d’eux. Ce premier succès obtenu, et ce n’est pas facile, les appeaux du sol doivent seuls jouer.[…]
Il faut quelquefois des miracles de patience et de ruse pour vaincre l’obstination des palombes à demeurer sur les branches. Le
dernier moyen qu’on emploie, en désespoir de cause pour ainsi dire, consiste à envoyer sur le sol les poulets, appeaux libres en apparence, mais dont les ailes sont
retenues par un lien invisible. Préparés par un long jeûne, ils dévorent les grains épars sur le sol avec la feinte bonhomie de traîtres qu’ils sont. La séduction est bien puissante pour des
colombes, et de plus forts peut-être succomberaient aux invitations des sentiments les plus énergiques, l’amour et l’amitié, réunies aux aiguillons de la faim. Aussi les voit-on successivement
descendre et venir, non pas sans défiance, fraterniser au milieu des embûches. On n’attend pas que le succès soit complet ; des fusils sont préparés pour les retardataires demeurés sur les
branches. Chacun prend le sien, et au signal donné, filets et fusils partent à la fois.
Qui pourrait dépeindre la joie du chasseur lorsque sous les filets épandus se débattent de nombreuses palombes ! […] Un bon chasseur
ne quitte sa cabane que pendant les heures indispensables au sommeil. Durent un mois et plus, il se fait ermite, mange peu, boit moins encore, et oublie le reste du monde. Et tout n’est pas roses
dans le métier ! Il y a les petites misères, le vent, la pluie et l’épervier ; et puis le chasseur a un cauchemar: c’est l’amateur de la ville ! Ces freluquets à la voix
sonore qui viennent par douzaines faire de sa cabane le théâtre de leurs ébats et de leurs repas champêtres ; ces dames joyeuses et filles qui rient et causent, lorsqu’il serait plus à propos de
roucouler ou tout au moins de siffler, tout cela fait le désespoir du pauvre diable dont le bonheur tient à un éclat de rire ou à un mouvement hasardé…
LE PERCEPTEUR ET LA PALOMBE…
Invité par deux chasseurs du cru, notre nouveau percepteur découvre
la chasse à la palombe. Les trois hommes sont à l’affût sous les chênes.
Enfin, un colombidé se pose à quelques mètres d’eux, juste au-dessus de leurs têtes.
Nos deux fines gâchettes laissent à leur invité, l’honneur de tuer son premier « pigeon ». Il vise et pulvérise l’oisillon dans un nuage de plumes. S’adressant
au percepteur dans cette langue qui lui était tout aussi étrangère,
vient le
compliment : « Eh bé, perceptur, qu’et pensèbe
qu’ère un countribuable, enta lou pluma ataou ?! »
D’AUTRES PETITS GIBIERS
La pantière est quelque fois employée dans les Landes pour chasser la bécasse. On la place dans les marais, que cet
oiseau aime à raser de ses ailes, à l’extrémité de clairières ménagées à cet effet au milieu des broussailles.
Pour la perdrix, on emploie des bourses placées dans les sillons des champs, et pour
la caille, un filet nommé tirasse, dont on la couvre avec le chien qui l’arrête. Ces chasses sont prohibées comme nuisibles à la reproduction de
l’espèce.
Parmi les petits oiseaux, les ortolans sont, sans contredit les plus recommandables. La chasse se fait en avril ou à la fin de l’été. La cabane et le sol offrent en petit la disposition générale de la chasse aux palombes ; on évite seulement le voisinage des arbres.
À l’extrémité du sol opposée à celle qu’occupe la cabane, se dressent trois ou quatre arbres dépouillés de leur feuillage. Attirés par des appeaux disséminés au loin dans des cages, ces oiseaux voyageurs ne manquent guère de s’y arrêter.
Dès ce moment, une bonne part de la besogne est faite. Il suffit de faire jouer les appeaux à bascule jusqu’à ce que le vol ait commencé à descendre ; le chènevis fait le reste. Dans quelques localités, on substitue au filet des cages d’attrape. C’est plus facile est moins fatigant, mais moins productif aussi. Les résultats immédiats de cette chasse ne sont pas aussi brillants que l’on pourrait l’imaginer.
En effet, cet oiseau si gras, si blanc, ce nec plus ultra de la délicatesse sur une table bien servie, n’est à l’époque où on le
chasse, qu’un petit corps maigre et noirâtre, dont la saveur ne saurait guère être comparée qu’à celle du moineau.[…]
La nature est obligée d’invoquer le secours de l’art, et ce n’est qu’après lui avoir fait subir une longue captivité dans l’obscurité la plus complète, et avoir amplement fourni à son appétit qu’on a soin d’aiguiser avec de l’oseille hachée, que l’on parvient à donner à l’ortolan, cet embonpoint merveilleux qui en fait tout le mérite.
On fait une chasse analogue de l’alouette connue sous le nom de cochevis. Seulement les
filets sont plus grands, le sol dégarni d’arbres et les cages d’appeaux cachées dans la bruyère. Le cochevis a le vol très bas et se pose directement sur le sol après avoir tournoyé quelques
secondes au-dessus. La chasse en est fort productive.
L’alouette commune est beaucoup plus difficile ; l’espèce acclimatée est absolument imprenable et à la fois indestructible. Le
voyageuse se laisse prendre, mais au vol seulement. De grands et nombreux filets disposés à la suite les unes des autres s’abattent successivement au moment où passe un vol d’alouettes rasant la
terre, en sorte que ce qui échappe à l’un vient, en partie du moins, se perdre sous le suivant.
D’ordinaire on aime mieux employer des milliers de lacets de crin plantés dans les sillons, au milieu desquels elle se traîne
plutôt qu’elle ne vole ; car ce n’est qu’au temps des amours qu’elles s’élève verticalement dans les airs en poussant ce petit cri que Dubartas a décrit avec tant de complaisance :
“La gentille alouette avec son tire-lire,
Tire-lire a liré et tire liranlire.”
LOU CASSEDOU ACCASSAT
Jour de battue au sanglier. Le temps passe. Rien.
Soudain, l’un des chasseurs, répondant à un besoin naturel, quitte son affût, fusil à la main, bretelle pendante. Le sanglier choisit ce moment pour charger notre homme qui culbute sous la bête. Elle rafle, avec son groin, la bretelle de l’arme qui, de ce fait, se trouve en travers de son cou, lorsqu’elle s’enfonce dans les taillis, et … les coups partent ! À peine remis de sa frayeur, notre chasseur hurle : « Estuyat pé gouyats, lou sanglier que tire » !
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